AB INTESTAT, loc. adv. lat.
Étymol. ET HIST. − 1409 (texte cité par
Fur. 1960,
cf. inf.); 1427 (
Nouveau Coutumier Général, éd. Bourdot de Richebourg, Paris 1724, t. 3, 1011 a, Boussac 1427 ds Baldinger,
Z. rom. Philol., 67, 1951, p. 28 : par Testament,
ab intestat, ou autrement); 1690 (
Fur. :
Abintestat. Terme de jurispr., qui se dit de celuy qui herite d'un homme qui n'a point fait de testament. Ce fils est heritier de son pere
abintestat. Il y a eu un temps ou l'on privoit de sepulture ceux qui étoient decedez
abintestat : ce qui donna lieu à un Arrest du 19 Mars 1409 portant deffenses à l'Evêque d'Amiens d'empêcher comme il faisoit la sepulture des decedez
abintestat).
Empr. au lat. jur.
ab intestato «
id. », loc. adv. attestée dep. le
iies. (
L. Neratius Priscus,
Digestorum lib. 36, tit. 3, fragm. 13 ds
TLL, vol. VII, 2, p. 4, 5 : qui praetermissa institutione heredis in testamento ab intestato possidet hereditatem) et formée à partir de l'adj.
intestatus (cf. intestat).